Changer de modèle pour nourrir le monde

De plus en plus basé sur l’agro-industrie, notre système alimentaire, a progressivement dégradé l’environnement et réduit la disponibilité des ressources naturelles dont il dépend : il compromet lui-même sa propre survie et met en péril le Vivant. En plus d’être responsable d’environ 30 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), les modes de production intensifs promus par l’agro-industrie sont la première cause de déforestation et de perte de biodiversité dans le monde. Les sols s’érodent, les ressources en eau s’amenuisent, les denrées aquatiques s’épuisent.

À ce coût environnemental très lourd s’ajoutent les problématiques sanitaires et sociales : l’obésité et son corollaire de maladies non transmissibles augmente régulièrement, touchant particulièrement les classes défavorisées ; la situation de nos agriculteurs se précarise, au point que la relève se fait rare et que ceux qui le peuvent quittent la profession.

Face aux défaillances du système alimentaire mondial qui laisse 828 millions de personnes dans la faim, plonge des millions d’agriculteurs dans l’extrême pauvreté et épuise notre planète :

Teranga

la transition vers un système agricole et alimentaire durable apparaît comme une nécessité.

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Les pratiques agricoles doivent évoluer vers un modèle agro-écologique et les habitudes alimentaires doivent transiter vers une consommation plus durable. Mais cela ne suffit pas ! Pour faire advenir, un changement systémique, politique et sociétal est nécessaire si nous voulons que demain notre système alimentaire soit capable de nourrir 10 milliards de personnes, tout en respectant l’environnement et les humains. Nous avons un levier d’action : les droits humains.

L’alimentation est un droit humain, nos politiques doivent le garantir !

Il appartient à la société d’influencer le cadre politique pour que les normes et lois en vigueur l soient plus justes et permettent à tous et toutes, partout dans le monde, de manger à sa faim. C’est à chaque citoyen, citoyenne, consommateur, consommatrice de poser des actes, de faire des choix. En choisissant notre alimentation, nous pouvons favoriser un système alimentaire plus durable, qui s’appuient sur les producteurs familiaux et sur l’agroécologie.

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Un lieu d’échange pour le changement

Les réponses à imaginer ou à promouvoir pour favoriser des systèmes alimentaires durables doivent se situer à des échelles individuelles et collectives, au niveau local et global, à court terme et à long terme. Les pistes sont nombreuses et les appellations multiples.  Un monde plus juste est possible ! À nous de l’imaginer et de l’inventer ENSEMBLE.

SOS Faim
C’est dans ce sens que SOS Faim ouvrira le tiers-lieu TERANGA, la Maison de la Transition Alimentaire à Schifflange en 2024.
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Les tiers-lieux visent à rassembler la communauté dans un espace partagé, au-delà de nos maisons et de nos lieux de travail. Ce sont des lieux de rencontres et de partages qui inspirent, en nous donnant la possibilité d’échanger et de nous unir autour d’idées pour un monde plus respectueux du vivant.

Dans ce lieu ouvert et fédérateur pour le territoire, les habitants de Schifflange (et alentours) pourront s’informer et débattre sur l’état des systèmes alimentaires ; imaginer et inventer des alternatives mais aussi se détendre et se rencontrer.

Pour en savoir plus:

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Le geste
responsable !